TEST – Veste KILPI HurricaneM « L’étanchéité et la légèreté au service du trail » – Wondertrail

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    Quel traileur n’a jamais voulu se sentir protégé efficacement contre les intempéries (pluie, vent voire neige) lors de ses entraînements ou de ses courses ?

    La marque Kilpi propose une veste technique, qui permet de répondre simplement aux besoins des pratiquants de sports outdoor comme la course sur route, le trail, le cyclisme et même le ski de fond.

    Fondée en 2013, Kilpi est une marque qui vient de République Tchèque (où elle est d’ailleurs largement diffusée). Son nom qui signifie « bouclier » dans la langue finlandaise et son slogan « Tested by North » tendrait à prouver le contraire.

    Les vêtements et accessoires proposés par la société sont destinés aux pratiquant(e)s d’activités outdoor mais sont plus axés sur les activités de sport d’hiver telles que le ski nordique, le ski alpin et le snowboard. Kilpi promeut l’expérience du nord « Tested by North » pour concevoir des produits plus techniques, plus confortables et plus résistants aux conditions extrêmes.

    À travers la Kilpi Racing Team (Petra Pastorova, victorieuse du marathon de Prague 2018 ou Martin Nytra, 6ème du 100 of miles Istria, 110 km 2016 entre autres …), l’entreprise s’appuie sur une sélection d’athlètes de haut niveau pour tester ses produits et les améliorer. Kilpi organise même une compétition, la « Kilpi trail running cup », une série de huit courses, allant de 5 à 50 km, à travers la République Tchèque.

    Fiche technique

    • Membrane : Sibérium 30000-2,5 L ;
    • Textile : 100% Nylon ;
    • Deux grandes poches zippées et étanches, sur le devant, pour les mains ;
    • Fermeture : Une fermeture principale, zippée et étanche ;
    • Capuche et manches maintenues par des élastiques ajustés ;
    • Coupe stretch ;
    • Couleur : Gris-noir ; existe aussi en vert et en rouge ;
    • Taille testée : L ; Tailles proposées : Du XS au 3XL ;
    • Poids : 240 g en taille M ;
    • Prix : 184,50 euros.

    Premières impressions

    La veste est livrée dans un petit sac noir, au logo de la marque et maintenue par une cordelette. Elle est d’apparence sobre et discrète (couleur gris-noir). Lorsque je la déplie, je suis immédiatement intrigué par une petite indication réfléchissante, sur le côté haut de l’épaule : Sibérium 30000 2,5 Stretch. Le nombre 30000 fait référence au Schmerber, une unité d’imperméabilité.

    Sa valeur est bien supérieure à ce qui est demandé, dans le matériel obligatoire, pour les vestes coupe-vent des courses longues comme l’UTMB. Cette veste protègerait donc plus que la plupart des vestes techniques du marché ?

    La capuche avec son élastique de maintien attire aussi mon attention. En effet, j’utilise souvent des vestes avec des capuches dont le maintien est plus qu’approximatif. À première vue, la coupe de la veste, avec ses élastiques sur les manches, à l’air plutôt bien ajustée.

    En pratique

    « Test sur une sortie de 20 km ».

    Aussitôt vue et touchée, aussitôt essayée. Il est 9 h du matin, ce dimanche et il pleut des « seaux d’eau » ; température annoncée : 8°C. Lors de cette sortie, 2 h pour 20 km , il pleuvra sans discontinuer.

    C’est donc l’occasion d’essayer la veste et surtout la capuche. Celle-ci englobe parfaitement la tête, qui grâce à un élastique, est parfaitement maintenue. L’élastique serre juste ce qu’il faut sans contrainte.

    La capuche s’ajuste parfaitement. La fermeture zippée principale arrive jusqu’au menton mais celui-ci est protégé des irritations grâce à un petit morceau de tissu bien placé.

    Je ne ressens aucune gêne pendant la séance et suis complètement à l’abri. Fini les capuches qui bougent quand on tourne la tête, « l’œil qui se retrouve dans la capuche », celle-là même qu’on est obligé de maintenir avec une casquette ou tout autre astuce de la même veine.

    Ladite capuche suit les mouvements de la tête sans entrave, un peu comme ses vestes que l’on retrouve sur les athlètes s’entraînant sur la piste et qui nous font ressembler à des coureurs futuristes. Pas besoin de passe-pouces non plus, les élastiques des manches me tiennent parfaitement les poignets sans serrage excessif.

    La veste est légère ; je ne la sens pas pendant la séance. Elle offre une parfaite liberté de mouvement quel que soit le rythme de course. Je ne sens plus la pluie qui ruisselle dessus depuis bientôt deux heures, ni le froid car la veste semble évacuer l’excédent d’humidité dû à la transpiration intérieure.

    Deux grandes poches zippées, placées de chaque côté, viennent compléter la panoplie.

    « Test sur une sortie plus courte. »

    Lors d’une seconde sortie, avec une météo plus clémente, du soleil mais un vent un peu plus prononcé, je ressens toujours la même impression de confort et de légèreté. Il fait 8°C, mais je suis obligé de l’ouvrir partiellement car c’est l’étuve à l’intérieur, signe que la veste isole parfaitement du froid. La membrane joue son rôle à merveille. Je ne sens pas le vent et suis toujours aussi libre de mes mouvements.

    Qu’en est-il alors si les courses sont plus longues et que les conditions météorologiques se font plus extrêmes ? Est-on toujours aussi bien protégé ?

    « Test sur l’Hivernale des Templiers (l’ Astragale ; 64,5 km et 2100 de D+). »

    Avant le départ de la course, prévu à 6 h 45, il commence à pleuvoir mais la température est plutôt fraîche ce matin. Elle sera un peu plus élevée (11-12°C), le reste de la course, que lors de mes dernières sorties. Je décide donc de m’équiper avec une sous-couche technique, un tee-shirt et la veste coupe-vent Kilpi. Le tee-shirt s’avérera être de trop, mais on tient quand même à son petit confort. Les conditions climatiques ne sont pas à l’amélioration. La veste me protège bien des rafales de vent sur le plateau des Grandes Causses et de la pluie toujours plus persistante. Au bout de 9 h 20 de course, la membrane a parfaitement tenu son rôle. J’ai pu courir sans aucune gêne, et bien protégé des intempéries pendant toute la durée de l’épreuve.

    En détail

    Pour ses membranes, Kilpi utilise principalement, le Sibérium comme technologie. Ce matériau, développé depuis plus de 10 ans, utilise le principe de la fibre de verre laminée et confère aux vêtements des propriétés élastiques et respirantes.

    La marque a aussi développé la technologie Sibérium Nano qui tire parti des nanotechnologies en donnant des vêtements plus fins et plus souples que les matériaux standards. Pour développer ces membranes, la marque travaille avec la société japonaise Toray, plus grande productrice de fibre de carbone.

    L’inscription 30000, qui signifie que le tissu est étanche à une colonne d’eau de 30000 mm/m2/24 h, est relative à l’unité d’imperméabilité d’un textile : le Schmerber. On doit cette unité à un industriel du textile, Charles Edouard Schmerber, qui a créé l’unité et les instruments pour la mesurer.

    Le Schmerber désigne la pression à partir de laquelle la matière commence à laisser pénétrer l’eau. 1 Schmerber correspond alors à la pression d’une colonne d’eau d’un millimètre de haut sur une surface de 1 m2 soit 105 Pa (pascal) ou 1 bar. Un matériau qui résiste à la pression d’une colonne d’eau de 1,3 m soit 1300 schmerbers est considéré comme étanche.

    Ainsi, plus le nombre de schmerber est élevé, plus le vêtement est imperméable :

    • 10000 schmerbers ; protection satisfaisante (la plupart des cas)
    • 20000 schmerbers ; haute protection (imperméabilité parfaite)
    • 30000 schmerbers ; protection extrême (réservés aux conditions extrêmes)

    Les poches zippées latérales permettent aussi de ranger portable, gants et buff sans entraver le mouvement, ce qui peut s’avérer utile lors de sorties running plus courtes, en ville comme à la montagne, lorsque les conditions extérieures sont difficiles.

    En conclusion

    La veste coupe-vent technique Kilpi peut faire partie de l’équipement incontournable du traileur. Sa légèreté, alliée à une imperméabilité à toute épreuve permet de l’utiliser pour une sortie dominicale ou un ultratrail.

    Autre avantage, la veste peut se ranger facilement dans les compartiments d’un sac de course et occuper un minimum de place.

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