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Petite révolution dans le domaine des sacs de course à pied, le « Can-Guru » (prononcez Kangourou) produit en Belgique se veut le plus écologique de la catégorie et adopte une nouvelle forme de portage, en avant du coureur au niveau du ventre. Entièrement produit en matériaux recyclés (déchets publicitaires, ceinture de sécurité usagées, etc.), il possède aussi un filet ventral déclipsable afin de décupler sa capacité de stockage et/ou de ramasser les déchets trouvés sur vos sentiers, un atout majeur dans un monde sportif en harmonie avec Dame Nature.
Afin de vous en dire plus sur ce nouvel accessoire, j’ai essayé pour vous lors de nombreuses sorties trail et VTT le sac Can-Guru afin d’en tirer les points forts et points faibles et vous définir plus précisément l’utilité de celui-ci.
Fiche technique
Technique sportif
- Un développement bénéficiant de beaucoup d’X-Design (expérience utilisateur – testé, modifié et approuvé par des sportifs confirmés)
- Très léger, idéalement placé sur la ceinture abdominale
- Poche avant détachable & lavable
- Permet le port et l’accès facile à différents accessoires
- Système de port de veste sur la taille
Eco-responsable
- Un concept unique et novateur basé sur une logique d’économie circulaire. 50% du sac est composé d’éléments recyclés et une partie du prix du sac est redistribué chez des associations environnementales
- Fabriqué à-partir de minimum 50% de matériaux recyclés
- Fabriqué en Belgique, en circuit court et dans de ateliers protégés
- Chaque modèle est unique et fait main
Premières impressions
A la réception du sac, je note la sobriété du packaging en accord complet avec la ligne de fabrique de la marque : responsable et écologique. Malgré la simplicité des matériaux utilisés, le sac est extrêmement bien pensé et confortable à l’enfilage : il est très léger (200g) et surtout facile à mettre en place sur soi.
Les nombreux systèmes de réglages par scratch et élastiques doivent permettre un ajustement parfait, essentiel selon moi surtout lors de sorties « rapides » ou longues pour éviter les frottements trop importants et répétés. Les matériaux en contact avec les parties sensibles ont l’air confortable (tissus rembourrés, plastique léger protégeant les poches de la sueur, etc.)
Les poches latérales, permettant l’installation de gourdes ou de flasks, ont l’air suffisamment grandes, mais un seul bouton-pression permet de les fermer et cela reste à voir en conditions réelles. Des bâtons pourront être ajoutés au sac grâce à deux élastiques réglables sous les poches latérales.
Les 2 poches « cintrées » au niveau sternal et ventral garantissent un stockage important (vêtement technique, gants, bonnets, téléphone, clés, alimentation) : une première ajustée pour les objets « lourds » et une seconde plus large pour des vêtements plus larges et/ou de la nourriture. Et c’est sans compter sur le filet « poubelle » afin de faire du coureur un acteur écologique de son environnement d’entrainement (ou bien de doubler sa capacité de stockage).
Pour faire simple, il me tarde de voir ce que ce sac a dans le ventre, c’est le cas de le dire !
En pratique
Premières foulées avec le sac pour une sortie d’une quinzaine de kilomètres, deux flasks de 500ml remplies pour l’occasion. Il serait mentir de vous dire que je ne craignais pas de « porter » en avant à la mode Kangourou, tellement j’ai pu utiliser de sac à dos sur des milliers de kilomètres depuis 3 ans. Et pourtant, à ma surprise, le sac ne me dérange pas et contient mon téléphone, quelques papiers, des gants et une réserve alimentaire légère, c’est-à-dire le minimum nécessaire pour faire au moins 30/40km.
La pluie, omniprésente en ce début d’année 2018, m’oblige à enfiler une veste de pluie sur le dos, lors de la sortie suivante (25km), au-dessus du sac et je peux déjà remarquer que celle-ci ferme aisément bien qu’elle soit adaptée à ma taille, contrairement aux autres sacs à dos avec lesquels elle ne peut être zippée entièrement : le sac est vraiment « fit » et près du corps, un point fort pour garder au sec le coureur et son matériel.
Une éclaircie ? Le rangement est vraiment aisé avec des élastiques de chaque côté des hanches et dans le dos pour le positionner en tour de taille en un clin d’œil.
Le maintien du sac est vraiment agréable du fait que les réglages s’effectuent sous les côtes. Les premiers passages techniques de la sortie ne remettent pas en cause mes premières impressions, le sac ne bouge pas, je le sens à peine ! Il permet de une liberté thoracique inégalée et donc une aisance respiratoire sans commune mesure puisqu’aucun éléments ne vient serrer les côtes. C’est pour moi, l’atout numéro 2 (après l’aspect eco-responsable) de ce sac de course à pied.
Le port des gourdes sous les côtes en dessous des aisselles est pour moi le meilleur endroit pour transporter les charges importantes. Les recherches scientifiques sont aussi claires à ce niveau, c’est la zone de portage la plus efficiente en termes d’économies musculo-tendineuses, articulaires et énergétiques. Les filets maintiennent bien les flasks et ne dérangent en aucun cas la foulée ni le travail des bras. Pour ce qui est de leur utilisation lors de la course (sortir et ranger), un simple bouton-pression qui maintien la bouteille est suffisant et peut être assuré par un élastique capable de maintenir gourde ou flask récalcitrantes (surtout lorsqu’elles sont pleines). Ce sac supporte les bidons jusqu’à 500ml sans soucis, mais oubliez les gourdes de 750ml qui passeront leur temps à vouloir s’échapper.
Pour ce qui est de la performance, du portage et de l’ergonomie, le Can-Guru s’en sort vraiment bien. Alors je décide de faire l’éco-coureur et installe le « filet-poubelle » pour les sorties suivantes : 5 bouton-pression et le tour est joué. Déjà qu’il était pratique d’avoir accès illico aux 2 poches sternale et ventrale pour les besoins du coureur (alimentation, vêtements techniques légers, portable, clés, etc…) celle-ci est une merveille surtout lorsque l’on court en région parisienne où la nature se transforme parfois en déchetterie à ciel ouvert. Même avec le filet plein de détritus en tout genre (et de tout poids), il est agréable de remarquer que le sac conserve ses propriétés de maintien et de liberté respiratoire. Une fois les sorties terminées, il suffit de déboutonner la poubelle, de faire le tri des déchets trouvés (verre, plastiques, papiers-journaux, déchets communs…) et de passer le filet en machine !
En conclusion
Des poches faciles d’accès, un maintien optimal et une légèreté à faire pâlir les « grosses marques », le Can-Guru est pour sur, mon nouvel allier pour les sorties jusqu’à 60/80km (si points d’eau) ainsi que pour mon trajet quotidien au travail (à vélo ou à pied) afin de devenir un acteur écoresponsable de mon environnement !
« Merci Can-Guru ! »
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