Le long ruban féerique de frontales s’élancera à minuit le 03 décembre sur les coteaux de Lyon avec un parcours mélangeant trail et course sur route (40% de sentiers et 60% de route). Cette course d’endurance, affichant tout de même 2050m D+, au profil cassant n’épargnera aucun organisme courant.
Cette année, les différents départs (SaintéLyon, SaintExpress et SaintéSprint) s’effectueront par vagues. À Saint-Étienne, le départ de la SaintéLyon Solo 72 km et des formules relais réunira comme l’an passé environ 8 000 coureurs derrière la ligne. En 2015, l’organisation avait opté pour un départ groupé. Mais cette année, plusieurs paramètres ont conduit à organiser un départ en plusieurs vagues. En conséquence, le départ de Saint-Étienne sera réparti en 6 vagues de 1300 coureurs, espacées de 10 min chacune. La première vague, incluant les 150 dossards élites s’élancera dès 23h40 et la dernière à 0h30.
Avec un départ très rapide (attention à ce départ piégeux), vous quitterez St Étienne pour 7km de bitume, puis viendra la montée sur Sorbiers (toujours sur route) où l’allure générale ralentira significativement. C’est définitivement dans l’ambiance « Sainté », que vous découvrirez l’obscurité, les côtes et la boue qui ont fait le renom de cette épreuve. Jusqu’à St Christo vous alternerez montées et descentes au cœur de la procession des frontales. Le premier ravitaillement passé, vous aborderez le secteur du Font St Loup, avec ses sentiers caillouteux et ses passages en sous-bois, jusqu’au Haut de Moreau. Vous entamerez ensuite la descente vers St Catherine par les GR, non sans apercevoir les 1ere lumières de Lyon.
Après un second ravitaillement, qui ne devra surtout pas être négligé au 28e km, vous découvrirez la montée vers Brèle Fer. La descente du Bois des Marches et le ravitaillement de St Genoux-Chaussant (au 40e km) passés, vous attaquerez la longue descente vers le gymnase de Soucieu en Jarrest, qui vous paraitra bien douillé. Attention, mieux vaut ne pas s’y attarder trop, au risque de ne plus vouloir quitter ce havre de chaleur. A partir de là, la fatigue et le froid auront déjà sérieusement entamé vos organismes, rendant technique le moindre single.
Puis viendra le secteur du Garon avec la descente impressionnante du Raze Bagnon, et enfin le dernier ravitaillement de Chaponost au km 62. A la sortie de celui-ci vous découvrirez les allées éclairées du Parc du Boulard, puis l’obscurité des sentiers jusqu’au Beaumont. La dernière côte du parcours, le long de l’aqueduc romain, au 67e km, affiche une pente à 18%. Attention, elle est redoutable ! La descente et les marches vous menant aux quais de Lyon achèveront vos cuisses avant de vous lancer sur un dernier « baroude d’honneur» vers l’arche d’arrivée au Hall Tony Parker.
Bravo ! Vous êtes « finisher » d’un mythe, la doyenne des courses natures, la « SainteLyon » ! Une douche et un ravitaillement vous attend pour récupérer de votre aventure nocturne.
Bien sûr, la SainteLyon ne serait pas la SainteLyon sans sa météo capricieuse et très aléatoire. Cette dernière nous offre régulièrement pluie, vent et même neige ! Avec des conditions anticycloniques qui s’installent cette semaine en France, la tendance est au maintien d’un temps sec et assez frais. Il vous faudra donc choisir avec une attention toute particulière votre tenue, ne négligeant surtout pas un tour de coup et une bonne paire de gants !
Photos © Gilles Reboisson/Extra-Sports