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A l’approche des grands Ultra de l’été, affutez par plusieurs semaines d’entrainements vous patientez maintenant devant le calendrier, prêt à vous lancer à l’assaut des montagnes ! Une question subsiste ! « Mais quelles chaussures choisir pour aller affronter Dame Nature ? »
HOKA ONE ONE® a peut-être La solution. Après le succès de la Speedgoat 1, voici sa digne héritière, la Speedgoat 2. Conçue à partir des qualités de la première génération, elle semble corriger ses quelques défauts (plus robuste, meilleur accroche…). La Speedgoat 2, baptisée d’après le surnom du traileur Karl Meltzer, reste fidèle à la première génération. La marque nous présente ici une chaussure qui se veut légère, dynamique et surtout avec une meilleure durée de vie. Mais sera-t-elle aussi rassurante et protectrice que son ainée?
Fiche technique
- Foulée universelle
- Usage trail entrainement et compétition (court à ultra)
- Toute morphologie coureur
- 278g (pour une taille 42 2/3)
- Drop 4mm, talon 32mm et méta 28mm
- Prix: 140€
- Existent pour femme
Premières impressions
Quand on nous a proposé de tester la dernière-née de chez HOKA, la Speedgoat 2, nous avons bien sur sauté sur l’occasion. Après avoir déjà usé deux paires de la première génération sur courses longues, j’étais très curieux de constater les améliorations. Tout particulièrement en termes de longévité du produit et de « précision » du pied.
Alors évidemment, c’est avec empressement que j’ai ouvert ce colis ! Premier constat… la nouvelle version ne ressemble plus du tout à l’ancienne… Certes, elles sont plus jolies, mais cela reste très subjectif. Le mesh parait plus épais et donc plus résistant. Des renforts ont étés rajoutés sur les côtés du chausson. Le pare-pierre aussi parait plus résistant.
La semelle et son accroche ne semble pas avoir été oubliée. On retrouve une semelle en Vibram MégaGrip, avec des crampons de 5mm (un des points fort des Speedgoat 1). Mais les parties en Vibram recouvrent une plus grande surface de semelle que précédemment.
A 10 jours de l’Ultra Tour du Beaufortain, je vois là un excellent terrain pour tester ces nouvelles montures…. Donc une petite centaine de km pour m’habituer à cette nouvelle monture et rendez-vous en montagne, où les choses sérieuses commenceront !
En pratique et en course
Les premiers constats faits en IDF sur des chemins forestiers sont plutôt rassurants. Je retrouve l’amorti et le confort de la première version. Mais mon pied semble mieux maintenu. L’accroche est bonne et la foulée très agréable.
Après une centaine de kilomètres, me voilà à Queige. L’Ultra Tour du Beaufortain, nous attend avec ses 104km et 6400m D+. Là c’est sûr, je vais savoir ce qu’elles ont dans le ventre… Dès le départ, on prend un KV dans les dents. Le terrain est pour l’instant très souple et la pente est très forte. Les chaussures accrochent très bien. Mon pied est bien maintenu, évitant ainsi de chauffer dans le chausson (risque d’ampoules).
Au bout de deux heures nous arrivons sur un secteur rocheux. Les pierres sont humides, mais les semelles accrochent toujours. Le Vibram est d’excellente qualité.
Malgré les devers, mon pied reste bien axé dans la chaussure. Pas de dérobades intempestives laissant craindre une entorse… Le sommet de « La Roche Pourrie » atteint, il est temps de basculer doucement vers le ravitaillement des « Arolles ». Voilà l’occasion d’accélérer un peu et de laisser la foulée « dérouler » !
L’amorti est excellent. La chaussure invite la foulée à basculer sur l’avant du pied, permettant ainsi d’éviter de « taper ». Cependant, à plusieurs reprises ma foulée m’a amenée à taper du talon (fatigue)… La semelle absorbe parfaitement l’impact.
Il est temps d’attaquer la descente très technique qui nous mènera vers le Barrage de St Guerin… Une descente entre pierre instables, racines, boue, voir ruisseau… La chaussure tien très bien « le pavé ». Plus large que la première version, elle est très stable. Malgré cette largeur augmentée, le pied semble véritablement mieux soutenu (c’est peut-être dû aux renforts latéraux du chausson, ce dernier étant donc plus « ferme »). Bien sûr, à ce stade, difficile de ne pas rencontrer un rocher… Une grosse pierre se détache et tape l’avant de mon pied. Le pare-pierre joue parfaitement son rôle. Je ne perdrais donc pas tout de suite mon ongle !!!
Chemin faisant, et descente prenant, je constate cependant que les lacets semblent se desserrer doucement. Je serais obligé de les refaire deux fois, c’est certainement dû à la matière des lacets (un peu élastiques). Il faudra envisager de les changer pour un modèle plus ferme.
En définitive
Après 70km je serais contraint à l’abandon, mais ce ne sera pas de la faute de mes SpeedGoat… La fatigue, le manque de préparation en montagne et la météo viendrons à bout de moi ! Cependant j’ai pu constater que mes cuisseaux ont survécu à l’épreuve. L’amorti important des SpeedGoat à limiter très largement la casse des fibres musculaires.
Le chausson est resté très confortable malgré l’humidité, la chaleur et les rencontres hasardeuses avec souches, racines et roches. Le pare-pierre est très bien conçu. La languette est bien dimensionnée et suffisamment épaisse pour éviter de traumatiser le « releveur » malgré les km et le laçage relativement serré (cf matière des lacets).
En conclusion
Un véritable coup de cœur, particulièrement pour courir un trail en montagne… Des défauts, oui : les lacets à remplacer rapidement. Un détail, les écritures sur la semelle de propreté. Pour un modèle de cette qualité, il est dommage de constater qu’à chaque sortie une lettre reste collée sur vos chaussettes. Peut-être vaut-il mieux laisser la semelle uniforme et éviter ce problème.
« Une chaussure parfaite pour affronter votre Ultra de l’été ou même pour vous entrainer tout en protégeant efficacement vos articulations. Accroche, dynamisme, légèreté et amorti, beaucoup de qualité pour une seule chaussure. Après plus de 200km, une chaussure en parfaite état. C’est donc une mission remplie pour cette Speedgoat 2, qui a su conserver les qualités de la première version, mais en mieux ! »
Photos XTOF©Wondertrail.fr
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